C’est sur un transat, face à la mer que nous avons décidé de quitter la Colombie pour l’Equateur. Et si c’était mieux… Le vol de retour part de Bogota, nous reviendrons.


Quito en lumières !
Nous voilà partis pour une folle échappée. Bateau, taxi, bus, moto-taxi, deux vols… Les lumières de Quito apparaissent enfin. Nous voilà de nouveau en altitude.

Un premier hôtel, pas terrible, la finale de la coupe du monde avec un café pas plus corsé que chez Escobar, et ce froid que j’imaginais avoir laissé dans le Santander.
Une fois champions du monde nous nous mettons en quête d’une nouvelle adresse. Nous découvrons l’hostel Masaya, concept développé par de jeunes français. Un lieu pour backpakers à la déco chiadée au cœur d’une bâtisse centenaire. C’est là que nous rencontrons nos deux lyonnais, Manu et Eric.

Eric est vannier et sévit avec talent en landart. Manu, cinéaste, met en lumières les œuvres de l’artiste. La fête des lumières s‘invite à Quito cet été pour sa troisième édition. Etudiants et artistes locaux se mêlent à la délégation française et échangent leur savoir-faire pour cet événement attendu. Manu et Eric nous ouvrent les portes de leur workshop au Musée d’Art Contemporain. Tricot, tissage, sculpture… Chacun est concentré sur sa tâche. Eric navigue de l’un à l’autre. Le vannier urbain nous fait découvrir la totora, fibre équatorienne qui remplace l’osier et qu’il apprend à travailler avec la communauté Quechua dans les forêts d’Octavallo. C’est assez fascinant de se retrouver projeté au cœur d’un process de création et de sentir le stress et l’adrénaline de ces passionnés. Max n’en perd pas une miette.

Les lyonnais nous conseillent d’aller faire un tour au centre culturel métropolitain. Universo Libre, première expo de Yoko Ono en Equateur nous attend. Ludiques et inspirés, les diverses installations, vidéos ou habillages sonores de l’expo nous ont fait découvrir une artiste dont on ne connaissait en fait que le célèbre mari. Max a regardé le monde à travers une burka et Mahault nous a fait un superbe renard à partir d’éclats de porcelaine blanche. Notre virée dans la très arty Quito se prolongera par une balade dans le quartier de street art la Floresta où nous dénichons un cherchant un pancake un superbe pancho pour Mahault.

www.atelier-erik-barray.com

Quito en lumières !

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