Vietenam
Dans un voyage il faut obligatoirement passer par la case plage. En tant que bon vieux con-pagnard j'exècre cette tradition qui consiste à chercher son mètre carré de sable fin au milieu d'une foule bariolée, qui se tartine de crème pour parfaire son tannage en suivant la courbe de soleil, mangeant des sandwiches sableux et partageant un bain hilare, bercée par les hurlements de ses bambins.
C'est avec la hantise de cette perspective que je me met en quête d'un plage. Je sélectionne l'île de Cham en face de Hoi An, charmant bourg colonial muséifié, pour l'atout principal qui m'intéresse : deux heures d'électricité par jour donc pas de touriste électrifié.
Constitué de deux bourgs de 2000 pêcheurs, nous débarquons avec le bateau local interdit aux touristes "opératorés". Anne-pat part à la recherche d'un logis chez l'habitant car ici pas d'hôtel, l'île étant administrée par les militaires. Allégés de nos bagages, nous partons au milieu de l'ils avec deux motos taxi pour échouer sur une plage bordée de cocotiers, esseulés, nous étanchons notre soif de mer durant deux jours. Les nuits sous une tente au bord d'un feu de joie, réveillés à l'aube, les yeux creusés, le dos disloqué, Anne-Pat un coquard à l'œil piqué par un moustique et moi une erruption de spots, nous nous déportons dans le hameau de XXI où nous sommes accueillis par Lan qui nous prête sa chambre.
Devenus résidents de l'île, nous sympathisons avec les pêcheurs, Max apprend à recoudre un filet, que nous relevons au petit matin une heure durant pour attraper cinq malheureuses soles à la grand joie de Chao.
Chaque jour nous repoussons notre départ, levés au chant du coq, nous
organisons nos journées entre pêche le matin, école pour Mahault, déjeuner au feu de bois avec Lan. Nous programmons nos déplacements en barque à la plage déserte l'apres-midi pour un retour le soir où nous prenons un bière sur le port avec les villageois lavés et revêtus de leur pyjama. Lan nous régalera de poisson, crevette, calamar et de langouste marinée au citron accompagnée d'herbes aromatiques succulentes. Couchés à 10h tapantes à l'extinction des feux.
C'est le cœur serré que nous quittons Cham après une semaine idyllique dans ce Porquerolles vietnamien chassés par un typhon.
C'est avec la hantise de cette perspective que je me met en quête d'un plage. Je sélectionne l'île de Cham en face de Hoi An, charmant bourg colonial muséifié, pour l'atout principal qui m'intéresse : deux heures d'électricité par jour donc pas de touriste électrifié.
Constitué de deux bourgs de 2000 pêcheurs, nous débarquons avec le bateau local interdit aux touristes "opératorés". Anne-pat part à la recherche d'un logis chez l'habitant car ici pas d'hôtel, l'île étant administrée par les militaires. Allégés de nos bagages, nous partons au milieu de l'ils avec deux motos taxi pour échouer sur une plage bordée de cocotiers, esseulés, nous étanchons notre soif de mer durant deux jours. Les nuits sous une tente au bord d'un feu de joie, réveillés à l'aube, les yeux creusés, le dos disloqué, Anne-Pat un coquard à l'œil piqué par un moustique et moi une erruption de spots, nous nous déportons dans le hameau de XXI où nous sommes accueillis par Lan qui nous prête sa chambre.
Devenus résidents de l'île, nous sympathisons avec les pêcheurs, Max apprend à recoudre un filet, que nous relevons au petit matin une heure durant pour attraper cinq malheureuses soles à la grand joie de Chao.
Chaque jour nous repoussons notre départ, levés au chant du coq, nous
organisons nos journées entre pêche le matin, école pour Mahault, déjeuner au feu de bois avec Lan. Nous programmons nos déplacements en barque à la plage déserte l'apres-midi pour un retour le soir où nous prenons un bière sur le port avec les villageois lavés et revêtus de leur pyjama. Lan nous régalera de poisson, crevette, calamar et de langouste marinée au citron accompagnée d'herbes aromatiques succulentes. Couchés à 10h tapantes à l'extinction des feux.
C'est le cœur serré que nous quittons Cham après une semaine idyllique dans ce Porquerolles vietnamien chassés par un typhon.
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