Ivres de chaleur et de fatigue, c est avec une certaine inconscience que nous avons reve notre train a Moscou, promesse de repos bien merite.
Le Transsiberien, le calme apres la tempete urbaine...
Il est la, il ne brille pas, patine par les kilometres avales.
J ai mal aux pieds, Mahault dort dans sa pousette, Maxime se traine comme un zombie, Stan negocie mon entree dans le train.
Nous grimpons enfin et decouvrons notre nouvelle maison. Maxime comprend apres un moment de desespoir la folie de ses parents, oui nous allons partager 4 m2 pendant quatre jours et quatre nuits en faisant attention de ne pas marcher sur Mahault qui dormira par terre.
Nous installons nos affaires, reperons le wagon restaurant (manquent les guillemets) et cherchons la douche que nous ne trouverons jamais... Nous virons nos pompes, passons en mode chaussette et nous vautrons sur nos couches molles de 2e classe... Le bonheur (ya pas de ponctuation sur leur clavier de M).
Mahault se reveille, a peine etonnee par cette nouvelle situation.
Notre nouvelle vie commence ponctuee par les allers-retours a la bouilloire, l organisation des douches dans les chiottes, les lecons de Max et la gestion de nos invitations, faut pas croire ya de quoi faire mais y reste du temps quand meme.
Je regarde les paysages defiler, fascinee, puis moins, a 60 kh pendant quatre jours, tu peux zaper des scenes du film... et me plonge dans les aventures de Michel Strogoff qui fait le meme parcours que nous mais en version plus rock n roll.
Tandis que le courrier du tsar vit ses milles aventures, j ai de plus en plus l impression que la mienne est carcerale, guettant les sorties de 20 a 40 mn dans les gares.
Mahault et Max courent apres les pigeons, Stan cherche les legumes pour la salade, je respire sous un rai de soleil.
Le soir, on evite la grande delinquance de la maison, torse tatoue, nu et balafre, victime de tiedes melanges non testes mais au resultat manifeste.
Apres de nombreuses tergiversations sur notre heure d arrivee et la conclusion que l heure de Moscou est ferovierement universelle, nous arrivons a Irkoutsk a 9h18 un peu sonnes...
Je pourrais faire un papier sur les claviers russes mais j ai une crampe terrible alors je vais me faire un bortsch face a ce paradis blanc que nous venons de rejoindre.
Da svidania.
annepat
ps : nombre de tofs reduit, clavier russe sur PC russe, je capitule point d exclamation.
Le Transsiberien, le calme apres la tempete urbaine...
Il est la, il ne brille pas, patine par les kilometres avales.
J ai mal aux pieds, Mahault dort dans sa pousette, Maxime se traine comme un zombie, Stan negocie mon entree dans le train.
Nous grimpons enfin et decouvrons notre nouvelle maison. Maxime comprend apres un moment de desespoir la folie de ses parents, oui nous allons partager 4 m2 pendant quatre jours et quatre nuits en faisant attention de ne pas marcher sur Mahault qui dormira par terre.
Nous installons nos affaires, reperons le wagon restaurant (manquent les guillemets) et cherchons la douche que nous ne trouverons jamais... Nous virons nos pompes, passons en mode chaussette et nous vautrons sur nos couches molles de 2e classe... Le bonheur (ya pas de ponctuation sur leur clavier de M).
Mahault se reveille, a peine etonnee par cette nouvelle situation.
Notre nouvelle vie commence ponctuee par les allers-retours a la bouilloire, l organisation des douches dans les chiottes, les lecons de Max et la gestion de nos invitations, faut pas croire ya de quoi faire mais y reste du temps quand meme.
Je regarde les paysages defiler, fascinee, puis moins, a 60 kh pendant quatre jours, tu peux zaper des scenes du film... et me plonge dans les aventures de Michel Strogoff qui fait le meme parcours que nous mais en version plus rock n roll.
Tandis que le courrier du tsar vit ses milles aventures, j ai de plus en plus l impression que la mienne est carcerale, guettant les sorties de 20 a 40 mn dans les gares.
Mahault et Max courent apres les pigeons, Stan cherche les legumes pour la salade, je respire sous un rai de soleil.
Le soir, on evite la grande delinquance de la maison, torse tatoue, nu et balafre, victime de tiedes melanges non testes mais au resultat manifeste.
Apres de nombreuses tergiversations sur notre heure d arrivee et la conclusion que l heure de Moscou est ferovierement universelle, nous arrivons a Irkoutsk a 9h18 un peu sonnes...
Je pourrais faire un papier sur les claviers russes mais j ai une crampe terrible alors je vais me faire un bortsch face a ce paradis blanc que nous venons de rejoindre.
Da svidania.
annepat
ps : nombre de tofs reduit, clavier russe sur PC russe, je capitule point d exclamation.
Commentaires (1)
Commentaires
Nouveau commentaire :
